L’économie en coma artificiel ?

L’économie est à l’arrêt… l’Insee parle d’une baisse du PIB de 40% ce qui fait qu’en réalité l’activité ne s’est pas arrêtée…

Notre doctrine a été finalement différente des espagnols ou des italiens. Chez nous ce qui est n’est pas interdit est autorisé, alors qu’en Italie par exemple tout ce qui n’est pas autorisé est interdit.

On voit se dessiner selon plusieurs experts une reprise d’activité après le 11 mai sous réserve que les règles de distanciation soient appliquées… et l’activité devrait après le 11 mai reprendre progressivement ses droits au fur et à mesure mais pas d’un coup sur 6 mois à 12 mois.

Bien sur les scénarios sont assez hypothétiques car la chaleur peut naturellement tuer le virus et être plus favorable… 

En réalité en terme de chiffres on s’attend à des chiffres macro suivants :

  • 10% de chute du PIB sur l’année
  • 10% de taux de chômage 

Ce qui est important à comprendre aujourd’hui en réalité les revenus ne chutent pas au global en gros vous avez 3 possibilités :

  • soit vous êtes dans un secteur prioritaire avec un revenu qui augmente mais que généralement les gens ne peuvent pas consommer car ils travaillent énormément 
  • soit vous êtes en télétravail est votre revenu est stable
  • soit vous êtes indépendants et là vous avez un chute probable

Mais au global les revenus se maintiennent. En revanche il y a une chute massive de la consommation liée à la fermeture des magasins et la non circulation. 

Donc cela veut dire que finalement le taux d’épargne qui d’habitude est de 15% des revenus globaux qui devrait exploser à 35% du revenu vers des solutions liquides de type livret A principalement. Globalement c’est une nouvelle qui plaide pour un rattrapage quand la crise sanitaire serait terminée. 

Deuxième point important pour mettre l’économie en coma artificielle, le coût pour l’Etat est colossale. C’était probablement la meilleure stratégie pour éviter des faillites massives. Toutefois certains s’inquiètent d’une faillite de l’état qui finalement n’est pas à craindre aujourd’hui car la banque centrale et les banques centrales mondiales mettent la main à la poche pour soutenir l’économie mondiale.

On peut se demander quand même à un moment qui va payer ? Forcément c’est nous… après cela devrait être financé via la croissance et l’imposition. 

Aujourd’hui on est dans une crise de sous-production, le taux d’épargne augmente, la normalisation prendra du temps mais normalement on devrait rapidement avoir une demande supérieure à l’offre. Concrètement on devrait avoir une inflation forte, c’est-à-dire, une augmentation des prix. Sur certains produits alimentaires, technologiques, les prix augmentent déjà. Cette inflation contribuera au financement du déficit

On s’attend aussi pour financer cela à une augmentation symbolique de la fiscalité. Pourquoi symbolique parce que trop augmenter serait contre productif mais il est probable que le gouvernement voudra passer un message. 

Au niveau mondiale compte tenu de notre interconnexion, on est sur des grandes masses équivalentes.  A l’étranger, les chinois parlent de -6% du PIB, certains experts annoncent plus tôt du -10% / -15%. Côté US qui est encore de le dur d’un point de vu sanitaire on s’attend aussi à une récession autour de -10%. Au niveau de l’Allemagne le PIB devrait être plus bas car la crise sanitaire a été moins violente. 

Dans ce contexte, on attend avec impatience le 11 mai… avec une économie qui redémarre déjà un peu ! 

 

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